La cohorte nationale CKD-REIN (Chronic Kidney Disease - Réseau Epidémiologie et Information en Néphrologie) bénéficie du soutien du programme « Investissement d’avenir » financé par l’ANR pour 10 ans. 3000 patients français atteints de maladies rénales chroniques de tous types ont été inclus et seront suivi sur 5 ans. Des prélèvements sanguins et urinaires seront réalisés à trois temps (inclusion, suivi à deux et cinq ans). L’ampleur de cette cohorte génère des données qui permettront de répondre aux nombreux objectifs : ralentir la progression de la maladie, prévenir les atteintes associées, retarder le recours à la dialyse ou éviter sa mise en route trop tardive, améliorer les pratiques médicales et assurer une meilleure qualité de vie des patients.
Pour plus d’informations consulter le site CKD REIN.
Le projet Dlay MS est un PHRC national obtenu en 2012 par le Pr Eric THOUVENOT (CHU de Nîmes). C’est une étude multicentrique, randomisée en double aveugle versus placebo, évaluant l’efficacité d’un traitement par Cholécalciférol (Vitamine D) pour retarder le diagnostic de sclérose en plaques (SEP) après un syndrome cliniquement isolé (CIS).
De nombreux arguments épidémiologiques ont démontré une association entre une carence en vitamine D, le risque de sclérose en plaques, l’activité de la maladie et le degré de handicap des patients.
L’objectif de ce projet est de déterminer si une supplémentation visant à atteindre un taux physiologique de vitamine D apporte un bénéfice pour retarder la conversion après un CIS. La démonstration de l’efficacité clinique et/ou radiologique de la supplémentation en vitamine D permettrait d’ajouter un traitement peu onéreux et sans danger à l’arsenal thérapeutique de la SEP.
Une plasmathèque est associée à cette étude afin d’évaluer le traitement au cours de la maladie en analysant les différents paramètres biologiques.
Les détails du projet sont consultables sur le site clinicaltrials.gov (NCT01817166).
Cette étude de l’Institut de Cancérologie de l’Ouest est une étude de phase I, prospective, multicentrique, ouverte, non contrôlée, avec escalade de dose puis cohorte d’extension à la dose recommandée. Elle consiste en l’administration par voie orale d’acide folique (à doses pharmacologiques) associé au temozolomide selon le schéma défini par Stupp chez des patients présentant un astrocytome de grade IV (OMS) opéré, associé à un statut du gène O6-methylguanine-DNA-methyltransférase (MGMT) non méthylé.
Afin d’évaluer ce traitement des prélèvements tumoraux et sanguins sont réalisés avant et après traitement pour analyser de la corrélation entre le statut de méthylation globale et de la MGMT avec la combinaison d’acide folinique et de temozolomide.
La cohorte nationale Memento (deterMinants and Evolution of AlzheiMer's disEase aNd relaTed disOrders) a été mise en place, par le CHU de Brodeaux, dans le cadre du plan Alzheimer 2008-2012 avec pour objectif de décrire et mieux comprendre l’évolution clinique de patients présentant des signes précoces pouvant évoquer le début de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée.
Un des grands enjeux de Memento est de mesurer, de façon répétée chez des patients avec ces potentiels signes précoces, une série de biomarqueurs (imagerie cérébrale par résonance magnétique ou moléculaire en TEP, analyses génétiques, mesures biologiques via le sang ou le liquide céphalo-rachidien), de facteurs de risque (habitudes de vie, traitements médicamenteux, qualité de vie) et de suivre parallèlement l'évolution de leurs performances neurocognitives.
L'ensemble de ces observations devrait permettre de comprendre quels paramètres expliquent que certaines personnes deviennent malades et d'autres non. A plus long terme, les connaissances accumulées grâce à l'étude Memento pourraient permettre de diagnostiquer les personnes malades à un stade plus précoce et de leur proposer des traitements qui permettront de stopper ou de ralentir l'évolution de la maladie.
Pour plus d'informations consulter le site MEMENTO.
Lauréat du programme Horizon 2020 de l’espace européen de recherche 2014 et du Programme Hospitalier de Recherches Cliniques-National 2014, le projet MIROCALS a pour objectif d’étudier l’interleukine-2 administrée à faible dose comme nouvelle approche thérapeutique de la sclérose latérale amyotrophique (SLA).
L’objectif principal de cet essai thérapeutique de phase 2, randomisé, en double aveugle, contrôlé par placebo est l’évaluation de la sécurité et de l’efficacité clinique de ce traitement.
L’objectif secondaire de cette étude est d’évaluer chez les malades recevant le traitement, les marqueurs biologiques de la réponse aux faibles doses d’IL-2 en relation avec la réponse clinique.
Les prélèvements de sang et de liquide céphalo rachidien réalisés au cours de l’étude permettront d’étudier les marqueurs de la neurodégénérescence et de l'immuno-inflammation, dont les lymphocytes T régulateurs cible biologique du traitement. Les études exploratoires permettront d’identifier de nouvelles cibles biomoléculaires par le biais de la génomique.
Pour plus d’informations consulter le site MIROCALS.
L’OFSEP est un projet collaboratif financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR) et regroupant les neurologues et neuroradiologues français spécialistes de cette maladie. L'objectif de cette cohorte est de recueillir, au niveau national, des informations cliniques, biologiques et d’imagerie provenant de tous les patients atteints de Sclérose En Plaques SEP et de maladies apparentées. Des prélèvements biologiques standardisés de sang, liquide céphalo-rachidien, urines et selles sont réalisés pour les pathologies suivantes :
• Syndrome radiologiquement isolé (RIS)
• Syndrome cliniquement isolé (CIS)
• Sclérose en plaques de forme progressive d’emblée (SEP PP)
• Neuro-optico-myélite aiguë de Devic et syndromes neurologiques apparentés (NOMADMUS)
• Encéphalomyélite aigüe disséminée (ADEM)
• Leuco encéphalopathie multifocale progressive (LEMP)
Les échantillons (sérum, plasma, ADN, PBMC, LCR, urines, selles) sont disponibles après soumission d’un projet de recherche à l’OFSEP.
Pour plus d'informations consulter le site OFSEP.
L’étude Resting State Coma (RSC) est une étude prospective, de cas, multicentrique, de stimulation de la fonction végétative de patients inconscients, en collaboration avec l’Institut des Sciences Cognitives de Lyon (Pr Angela SIRIGU).
Ce projet de recherche a pour objectif d’identifier les mécanismes d’action de la stimulation du nerf vague sur le système d’éveil et le système végétatif, et améliorer l’état cognitif des patients au réveil.
Le projet porte sur l'étude de l'EEG de patients dans le coma et sur l’analyse des prélèvements sanguins afin de découvrir d'éventuels biomarqueurs de l'activité cérébrale dans cette pathologie. L’objectif est donc de corréler les mesures effectuées (activités cérébrales enregistrées et des concentrations périphériques de neurotransmetteurs) à l'évolution de l'état clinique des patients.